Rando “Le meilleur” du GR 10 en Pays Basque et Béarn du 15 au 27 juin 2021
Participants :
Georges BAUMANN, organisateur,
Jean-Pierre BURGHARD,
Anne DENIER,
Solange GARIN, rédactrice du compte-rendu, Régine KLEITZ,
Viviane MOULIS,
et un petit peu Edith et Raymond BERNHARD
Voyage réfléchi par Viviane et Georges, puis conçu et préparé par Georges. Randonnée sous la conduite de Georges.
Arrivée à Biarritz, au Pays Basque, le 16 juin vers midi.
Denbora ederra doa. Il fait beau. Nous déjeunons sur une terrasse en bord de mer. Puis nous nous baignons …Uhainak biziki azkarrak dira. Les vagues sont très fortes.
Nous nous retrouvons les 6 en fin d’après-midi à Saint-Etienne de Baïgorry, à l’hôtel Juantorena.
Osteguna. Jeudi 17 juin. Rando J1
Euria ai du. Il pleut.
Nous avons décidé d’inverser les randos prévues pour les 17 et 18 juin, et de raccourcir la rando du jour vu la météo.
Jean-Pierre et Anne vont déposer une voiture à Anhaux, but de notre rando, au lieu de Saint-Jean-Pied-de-Port.
On attend une accalmie, et on quitte l’hôtel vers 9 h.
Nous sommes le plus souvent sous la pluie et dans le brouillard, sans vue à distance.
Nous avons de temps en temps une ouverture sur la vallée des Aldudes.
Pique-nique au col d’Urdanzia (849 m). Nous ne montons pas au Munhoa (sommet à 1021 m), mais nous prenons la variante du GR qui contourne le mont par la route.
Le point culminant de notre journée est finalement autour de 900 m.
Peu après, nous avons la surprise de voir de nombreux vautours. Ils sont posés sur des rochers de part et d’autre de la route, et s’envolent périodiquement. Nous assistons au spectacle, les photographions.
En fait, se trouve au bord de la route une placette d'équarrissage naturel où les exploitants agricoles peuvent déposer leurs cadavres d’animaux, dans le but de
-maintenir les vautours dans leurs habitats d’origine,
-garder une montagne propre,
-préserver la ressource en eau, en évitant les dépôts de carcasses sauvages.
Nous prenons ensuite quelques raccourcis pour finalement quitter le GR et descendre sur Anhaux, rejoindre la voiture. Il est 16 h.
Nous avons parcouru une distance de 18 km, pour une dénivelée de 787 m. Nous avons marché environ 6 h.
Arrivés à Anhaux, Jean-Pierre et Anne vont récupérer la 2ème voiture à l’hôtel. Nous avons ensuite le projet de visiter Saint-Jean-Pied-de-Port, mais nous sommes pris par un gros orage.
Euria erauntsika ari du. Il pleut à verse.
Et nous restons dans les voitures, avant de rentrer sagement à l’hôtel.
Ostirala. Vendredi 18 juin. Rando J2
Transfert de voitures, pour partir de Bidarray, et laisser une voiture à Urdos, notre but.
Nous grimpons sur la crête par une montée assez raide.
Le GR suit une ligne de crête réputée dangereuse par temps de brouillard. Comme nous avons toujours le brouillard avec nous, nous empruntons la variante, qui passe sur le flanc nord de la montagne.
Les 2 itinéraires se rejoignent au pic d’Iparla, à 1044 m. Ce pic n’est pas impressionnant, car la ligne de crête passe par plusieurs pics successifs.
Nous arrivons au pic de Tutulia (983 m) en longeant la crête. C’est un beau sentier, avec une vue impressionnante sur une pente très raide. Mais notre vue est un peu limitée par le brouillard toujours présent.
Nous suivons la crête jusqu’au col d’Harrieta (808 m).
Et de là, nous quittons le GR 10 pour rejoindre le quartier d’Urdos, hameau à 4 km au nord de St Etienne de Baïgorry.
Nous avons parcouru une distance de 14,5 km, pour une dénivelée positive de 1008 m, et négative de 900 m. Nous avons marché environ 5 h 30.
Dernière soirée à l’hôtel, l’accalmie du soir nous permet de dîner dans la cour.
Dans la nuit, gros orage impressionnant. Ximistak badira. Il y a des éclairs. Ortantza entzuten da. On entend le tonnerre.
Larunbata. Samedi 19 juin. Rando J3
A partir de ce jour, nous sommes pris en charge par Yvan BORDIS, notre accompagnateur, qui nous transporte sur les tronçons où nous ne marchons pas, et qui transporte nos bagages. Nous laissons nos voitures sur place.
Yvan nous laisse au col d’Irau à 1008 m d’altitude, au pied du mont Iraukotuturru (1152 m), que nous laissons derrière nous.
Nous avons vu des pottoks, ces poneys vivant principalement à l'ouest du Pays basque, dans les Pyrénées. D'origine très ancienne (probablement du Paléolithique), ils présentent des ressemblances morphologiques avec les chevaux des peintures rupestres de la même région.
Nous montons aux cromlechs d’Occabe (1382 m).
Les cromlechs sont des cercles de pierre qui servaient de sépulture aux ancêtres importants.
Nous contournons le sommet d’Occabe (1466 m), pour descendre dans la forêt d’Iraty, où les arbres sont magnifiques, jusqu’au chalet Pedro.
Et là, il a commencé à pleuvoir très fort quand nous nous sommes installés pour pique-niquer près d’un lac asséché.
Nous nous sommes alors repliés sur la terrasse d’un restaurant, où nous avons mangé un dessert très local, du breuil avec de la confiture de myrtilles. Le breuil est une recuite de petit lait de brebis, qui se présente comme un fromage frais, qu’on peut accompagner de différentes façons.
Nous avons ensuite poursuivi notre chemin jusqu’au col de Heguichouria, sans aller jusqu’au col de Bagargiak. De là, nous avons fait 2 km en voiture pour rejoindre les chalets d’Iraty.
Nous avons parcouru une distance de 13,7 km, pour une dénivelée positive de 870 m.
Nous sommes hébergés dans un des chalets gérés par la commune, qui comporte 8 couchages dans un dortoir à l’étage.
Nous sommes en autogestion, Anne nous prépare des spaghetti bolognese.
Igande. Dimanche 20 juin. Rando J4
Yvan nous conduit au col d’Iraizabaleta (1240 m), pour le départ.
Nous montons au pic des Escaliers (1472 m), et poursuivons sur la crête, avec des vues superbes. Petite rando jusqu’au lieu-dit Urrütxantze, au pied du mont Besarkaria, au col d’Ugatze à 1164 m. C’est là que Yvan vient nous chercher.
Nous avons parcouru une distance de 8 km, pour une dénivelée positive de 530 m, en 3 h 30 de marche.
Nous arrivons au chalet pour le repas de midi, où nous mangeons le reste de spaghetti bolognese, avec de la saucisse au piment d’Espelette.
Nous passons une après-midi tranquille au chalet, avec une alternance de pluie et de soleil, sous une température assez fraîche.
Astelehena. Lundi 21 juin. Rando J5
Yvan nous conduit au-dessus de Logibar, à 380 m d’altitude, tôt le matin.
De là, nous remontons le long de la rive droite du torrent d’Erreka, puis du torrent d’Olhadoko, une grimpette assez raide.
Au sortir du bois, nous avons une vue panoramique sur le canyon d’Holzarte, avec à gauche le pont suspendu au-dessus des gorges d’Olhadubi.
Nous empruntons cette passerelle, suspendue à 180 m de haut.
Le sentier remonte ensuite en dominant les gorges du ruisseau d’Odhadubi, et entre dans le bois de Saratze.
A la sortie du bois, on continue à monter jusqu’au plateau d’Ardakhotchia, à 980 m.
On monte toujours, en passant près de plusieurs “cayolar” (abris de berger en pierre), jusqu’au col d’Anhaou à 1383 m d'altitude.
Au cayolar d’Anhaou, à la limite des communes de Larrau et de Sainte Engrâce, nous rejoignons une piste, sur laquelle Yvan peut venir nous chercher, et nous éviter ainsi une descente longue et moins intéressante.
Nous pique-niquons avant de monter dans la voiture.
Nous avons parcouru une distance de 15 km, pour une dénivelée positive de 1040 m, et avons marché environ 5 h.
Nous faisons une halte à l’église de Sainte-Engrâce.
Cette bâtisse austère et rustique apparaît dans le fond d’une vallée étroite, encerclée par la barrière d’un cirque glaciaire que couronnent forêts et pâturages.
Son étonnante architecture asymétrique, appuyée par des contreforts épais, ne laisse pas espérer les richesses ornementales que l’on découvre en pénétrant dans cette ancienne collégiale du Moyen Age.
On continue en voiture jusqu’à La Pierre Saint-Martin, station de ski, où nous nous installons au refuge de Arette, 1670 m. Il pleut …
Nous avons maintenant quitté le Pays Basque pour entrer en Béarn.
Mardi 22 juin. Rando J6
Nous quittons le refuge à 7h40, et rejoignons des pistes de ski empierrées, puis des sentiers un peu difficiles, dans des rochers.
Nous passons un 1er col à 1930 m, qui sera notre point culminant de la journée, avant d’arriver au Pas de l’Osque, (1922 m).
Nous sommes dans les rochers, le paysage est grandiose. Le temps est assez beau, même si c’est un peu couvert, et nous voyons les pics d’Anie, d’Arlas et de Soum.
Nous marchons vers l’Est, avec le soleil dans les yeux, le rocher de l’Osque devant nous est impressionnant.
Nous passons par le Pas d’Azuns (1873 m). Vue sur la plaine d’Oloron et les pics Soum Couy, Anie, Coutendé. Et nous poursuivons jusqu’au refuge de l’Abérouat.
Nous avons retrouvé Edith et Raymond juste avant le refuge, et nous faisons une longue pause sur la terrasse du refuge, à 1420 m, d’où nous avons une vue superbe.
Nous descendons ensuite une piste herbeuse en lacets pour rejoindre Lescun, mais un peu au-dessus de Lescun, notre chemin est barré par un homme tombé, et qui a une fracture.
Nous ne pouvons pas passer et nous attendons l’hélicoptère qui va l’emporter. C’est un homme qui a passé la nuit précédente au refuge avec nous.
Nous arrivons au gîte à Lescun à 900 m environ, vers 15h30.
C’est la seule journée de notre séjour où nous n’avons pas eu de pluie.
Cirque de Lescun
Nous avons parcouru une distance de 16 km, pour une dénivelée positive de 417 m, et une dénivelée négative de 1187 m.
Mercredi 23 juin. Rando J7
Il pleut, et même pas mal, et nous revoyons nos ambitions pour la journée à la baisse. Nous partons en voiture avec Yvan jusqu’à la Passette (714 m).
Et de là, nous montons les gorges d’Enfer, en longeant la rivière Le Sescoué, par le chemin de la Mâture.
Nous avons une vue sur l’ensemble fortifié du Portalet, accessible par une passerelle himalayenne qui permet de franchir le gave d’Aspe à partir du chemin de la Mâture.
Ce chemin tient son nom de l’époque de l’exploitation de la forêt au XVIIIème siècle. C’est une gouttière de 4 m de haut pour 4 m de large, taillée dans la falaise sur plus de 900 m pour le passage des bœufs tirant des troncs destinés à devenir des mâts de bateaux.
Nous revenons par le même chemin, nous avons marché 1h1/4 en aller-retour.
Nous repartons avec Yvan jusqu’au lac de Bious Artigues (1419 m), ce qui nous oblige à faire un grand tour de voiture, en passant par le col de Tête Blanche, Laruns, Eaux Chaudes.
De là, nous repartons à pied, en montant dans la forêt sous la pluie. Il est 10h30.
Nous avons un peu moins de pluie lors du passage à découvert, et nous longeons les lacs Roumassot, du Miey et Gentau. La pluie repart de plus belle, et nous arrivons vers 14h, bien trempés au refuge d’Ayous, près du lac du même nom, à 1982 m.
On casse la croûte et on s’installe.
Il n’y a plus de poêle au refuge depuis 2 jours, car le jour de l’été, le 21 juin, le poêle est enlevé pour l’été ! Autant dire que rien ne sèche.
Nous avons parcouru l’après-midi une distance de 6,6 km, pour une dénivelée positive de 566 m, en 2h1/2.
Jeudi 24 juin. Rando J8
Il pleut toujours le matin, et, après maintes hésitations et quelques parties de Qwirkle, nous nous décidons à quitter le refuge à 9h20.
Nous montons jusqu’au lac Bersau, qu’on longe jusqu’au bout, à 2082 m, ce qui sera le point culminant de notre journée, et nous entamons ensuite la descente en longeant les gouffres. On fait un détour jusqu’au lac Paradis, pour revenir ensuite sur le sentier boueux et glissant. On passe les cabanes de la Housse pour rejoindre un sentier sympa, qui nous fait passer près d’un verrou glaciaire.
Nous franchissons le pont d’Ayous et retrouvons le lac de Bious Artigues, où nous allons nous restaurer au snack qui se trouve au bout du lac.
Nous avons parcouru une distance de 9,5 km, pour une dénivelée positive de 142 m, et une dénivelée négative de 693 m.
En 2h30 en voiture, nous retournons à Saint-Etienne de Baïgorry,
Durant ce séjour où nous avons passé pas mal de temps à attendre que la pluie cesse, nous sommes devenus accros au Qwirkle !
Nous avons eu beaucoup de pluie, mais nous avons apprécié le vert des paysages !
Vendredi 25 juin.
Plus de rando, mais nous nous accordons une journée de tourisme.
Solange et Jean-Pierre veulent se baigner, Viviane veut manger des tapas, Régine voudrait une glace …
Nous commençons par nous rendre au Pas de Roland, sur la commune d’Itxassou. Il s’agit d’un rocher immense creusé d’un passage étroit qui traverse un trou taillé dans la pierre. Peut-être est-ce Roland, avec son épée Durandal, qui a taillé ce passage lorsqu’il a repoussé les Sarrasins en Espagne en 778 ? Pour atteindre ce site, nous faisons une balade le long de la Nive, dans une nature luxuriante.
Au cours de la journée, nous passons par Combo-les-Bains, où nous faisons une halte dans le magnifique parc thermal.
Nous visitons le village d’Espelette.
Nous nous baladons dans Bayonne, et nous y mangeons des tapas !
Et nous nous baignons à Biarritz, dans une eau calme comme on la voit rarement au Pays basque. Les surfers promènent leur planche sur la plage …
Les photos ont été prises par Viviane, Anne et Jean-Pierre. Solange a rédigé le compte-rendu.
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